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LE KOUMAROU

Le Koumarou

Farouche combattant des courants

ORDRE DES CHARACIFORMES – Famille des serrasalmidae

MYLEUS RHOMBOIDALIS (Cuvier, 1818)


Description



Le koumarou aussi appelé Coumarou (aussi le nom d’une plante qui porte a confusion) ou Kumaru ou Kumalou. Nommé Pacou sur le Haut Maroni…
atteindre une quarantaine de centimètres pour 5 kg vers l’âge de 5 ans. Sa forme discale le prédispose à une tenue dans les courants puissants. Son corps argenté est recouvert de très petites écailles et la base de sa nageoire adipeuse est plus longue que sa hauteur. Durant la période de reproduction, l’ensemble du corps se colore de brun-rouge puis semble perdre ses écailles et laisse apparaître de larges zones roses.

Biologie



Les captures se font souvent en couple. En saison des pluies, quand sa croissance est maximale, il est frugivore et consomme des graines de palmiers très dures, des pois sucrés et des goyaves, les divers graines Koumarou, la graine de Carapa, de Wapa, qu’il réussit à broyer grâce à ses puissantes mâchoires. Il constitue ainsi ses réserves lipidiques avant la période de reproduction qui semble s’étaler durant toute la saison des pluies. Œufs trouvé en Juillet.

En saison sèche, son régime s’oriente vers des plantes aquatiques à fleurs mauves « Mourera »: « l’herbe à koumarou » (Coumarou fluviatilis), fleurissant dans les sauts lorsqu’elles sont immergées.

Complété par un régime carné : larves diverses, insectes aquatiques, crustacés, gastéropodes et petits poissons (yayas, cocos).

De nombreuses espèces de la même famille s’attrapent de façon identique comme Myleus rubripinnis (Pacoutane qui se prend également avec de petits poissons nageurs), ternetzi (pacoucine), les grands Koumarou noir et autres Pacou et également plusieurs espèces de Piranhas (piray) comme Serrasalmus huméralis, rhombeus, qui se pêchent également aux leurres de toutes sortes.

Les techniques de pêche



Les meilleurs moments de pêche se situent au lever du jour jusqu’en fin de matinée en général, mais, dans les zones de saut bien oxygénées, ils sont également très mordeurs en pleine journée. La technique consiste à localiser les bandes de koumarou en étant très mobile, avec un bon pagayeur. A poste fixe, les décrochages semblent alerter le groupe et provoquent leurs déplacements…

La difficulté vient de la recherche constante des postes ou il se trouve.

Principalement à l’aval et à l’amont des zones rocheuses et le long des berges, à l’affût des graines mûres tombant à l’aplomb des arbres de la Ripisylve ou celles transportées par les courants en provenance des criques.

Super-combattant des courants, sa défense est impressionnante : prenant remarquablement appui dans la moindre zone de courant. Le bas de ligne acier n’est pas indispensable, sauf dans les zones où il côtoie les Piranhas. Les moulinets doivent avoir des freins fiables et contenir du nylon 28/100 ou de tresse. Prévoir bobine de rechange. Prévoir des cannes ayant une bonne réserve de puissance.

Pêche traditionnel

Pêche « à la volante », c’est une pêche de dérive en canot avec un bon pagayeur ou à pied ( baignade assurée ) dans les zones de rapides entre les nombreuses roches. Les cannes sont choisies dans des bois présentant nervosité et souplesse sans mémoire (mamayaoué). la ligne, plus longue que la canne, sans moulinet, d’environ 2 m avec ses 3/4 m de fil de 60 à 80/100, un bas de ligne acier ou en nylon de fort diamètre. Des hameçons de 1/0 à 5/0 moyens à forts de fer car le koumarou a une mâchoire extrêmement puissante, capable d’écraser escargots et graines, comme certains hameçons.


Elle se pratique également avec du matériel moderne : On peut utiliser une canne à mouche de 9 à 12 pieds ou un lancer léger de 3,30 m pour effectuer de plus longues coulées et en donnant l’accès a un plus grand nombres de postes en pêchant plus fin.

L’objectif est de faire ploquer et dériver l’appât naturellement avec des graines crues ou cuites prises sur des arbres ou plantes rivulaires (fruits, fleurs) voire avec de la mie de pain, des « dongwé » sorte de bouillette locale.

Pêche au posé, à l’appât

Une canne légère semi-parabolique de 20/60 g de 2,70m à 3,30m. Moulinet garni de 28 à 35/100. Les plombées à prévoir vont de 30 à 60g. Hameçons de 3/0 à 5/0. Au poser avec des gastéropodes, des vers de terre, des morceaux de poissons ou des petits poissons. La récolte des escargots d’eau se fait principalement de nuit, au raz des berges et dans les sauts. Ce qui promet une balade intéressante…


La récolte des escargots d’eau se fait principalement de nuit, au raz des berges et dans les sauts. Ce qui promet une balade intéressante…

Pêche au buldo

Canne. Canne lancer léger de 3m/3,30m. Moulinet garni de 35/100. Permet d’explorer les postes plus lointains comme les bordures et les têtes de roches lorsque l’on descend le fleuve en dérive a la pagaie.

Pêche au coup

Les exemplaires de petite à moyenne taille se prennent très bien sur un agrainage de maïs. 1 canne anglaise forte, 1 canne bolognese forte, canne coup de 3 à 7m et plus. Hameçon du n°18 au n°4

Streamer

Lorsque les graines tombent, les poissons viennent parfois les gober, mais se contentent le plus souvent de les happer entre deux eaux. Il faut pêcher avec une soie plongeante rapide, un bas de ligne fort de 40/100 pour pouvoir maîtriser les rushs et contrer le poids et la pression du courant sur les larges flancs du poisson.
Les streamers sont similaire aux imitations d’escargots ou oeufs de saumon. On peut les réaliser en chevreuil ou en chenille de teinte brune. Prévoir une canne de 9 à 12 pieds pour soie de 8. Moulinet avec frein progressif. Hameçon N° 1/0 à 6/0 moyen à fort de fer.


Pour vos montages, choisissez des matériaux de couleur naturelle flottant et plongeant solide. Votre montage doit être des plus solides pour arriver à toucher plusieurs poissons avec le même montage.

La Guyane en images















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